• Des quatrains à écouter plutôt que des flots de prose étalées sur l'écran...


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  • Un dimanche comme je les aime, un dimanche où je termine ma journée par une soirée, une soirée que je termine devant cet ordi, avec une pensée quelconque à partager.

    Une terrible envie de compagnie, de câlins, de douceurs, une terrible envie de présence, de mots doux, de chaleur...

    J'ai pris un verre ce soir avec une amie, son mari, ses voisins. Une belle équipe, amicale, sympatique.

    Une amie que j'apprécie suffisamment pour avoir envie de la voir davantage, un mari dont les yeux trahissent manifestement l'envie de me déshabiller, des voisins français, intégrés et heureux d'être expatriés malgré le choc de voir des cadenas aux frigos dans les maisons locales..

     Une agréable soirée, qui a le don de s'éterniser devant cet ordi. Une grosse semaine pointe le bout de son nez, une semaine visiblement éreintante, mais peu importe, il est temps de se redynamiser, de trouver un second souffle à ce quotidien trop peu enthousiaste.

     


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  • Souviens-toi, ce soir-là, cette nuit si particulière, où les vapeurs de l'apéro avaient innondé mes neurones, où le volant s'est avéré être mon allié de ce moment, Ben mon amant de cet instant, la route le prolongement de mon désespoir.

    Souviens-toi que cette nuit-là je désirais te parler, et j'ai accouru pour écrire, soulager, exorciser, partager.

    Ce soir me projette violemment dans cette nuit-là, alors que sobrement je fais l'inventaire de ma situation actuelle..

    Une gorgée, un mot, un mot, une gorgée.. j'arrive, j'y viens, les mots s'échappent lentement mais sûrement..

    Laissez le breuvage faire son petit effet, il se disperse doucement dans toutes les parcelles de mon corps. La texture de ce délicieux Bailey's coule et s'étale de ma bouche vers ma gorge, se répandant mielleusement dans mon estomac, laissant sur son passage une agréable sensation chaude et fraîche à la fois. je ferme les yeux quelques secondes et essaie de sentir son parcours, ses déplacements dans mon organisme..

    Mon verre est vide, je reviens.

    {...}

    Voilà, me revoilà.. simultanément que j'écris, je me demande si je pourrais m'intéresser moi-même à ce que je raconte.. parce que la subjectivité m'empêche de déterminer si cet engouement que j'ai pour la confidence anonyme susciterait un intérêt quelconque... bref! trève de parano à deux balles..

    Ce soir, je ressens plus que jamais cette solitude intense, mais paradoxalement j'affiche un large sourire à mon écran, me résignant et, décidée à combattre mes états d'âme.

    En ce samedi soir, une jeune femme de 23 ans, festive, active et sociable comme moi devrait être devant son armoire, à choisir sa tenue pour la soirée, jonglant habilement entre portable et mascara, sans négliger, bien évidemment le déhanché synchro avec la musique qui s'échappe de la télé ou de la chaîne hi-fi, histoire de se mettre dans le "mouv'" de ce qui s'annonce être une bonne soirée..

    Description exacte... :

    t-shirt noir délavé (qu'on porte exclusivement à domicile), pantalon de sport noir (exclu maison ou plage aussi), converses usées, débraillées et ouvertes, cheveux décoiffés, mi attachés (le truc immonde..), assise sur le rebord de mon lit, télé éteinte, musique années 70 qui résonne violemment dans la pièce( "I can't live, if living is without youuuuuuu"), maison déserte (le reste de la maison est plongée dans le noir total.. très rassurant), les chiens qui aboient (signe qu'il va falloir tôt ou tard les balader un peu...), pas encore dîné, et pas très envie de s'affairer en cuisine (le jeûn nocturne est perceptible..)...

    C'est une évidence, je vais terminer ce que je suis en train de faire, je vais enlever ces converses, convertir la position assise, en horizontal, appuyer sur le bouton rouge de la télécommande, et végéter devant un bon navet américain.. comme je les aime.. avec, une fois de plus, une Kate Hudson qui se fait séduire par un appolon qui l'aime éperduement..

    Et moi, je suis là, seule, dans ma pièce, mais le sourire aux lèvres..


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  • Une crève pas possible... eh oui Saïga est malade, une belle et tendre rhinopharyngite s'est invitée dans ma petite vie, histoire de ponctuer mon quotidien de délicieux éternuements et autres raclements de gorge..

    Alors je me retrouve clouée au lit, punie, interdiction ultime d'aller au soleil (par ces beaux jours de printemps..), pour éviter que l'inflammation ne se développe..

    Mais une chose est sûre, le fait d'avoir enfin installé le net dans mon antre, ma petite chambre, me permet de rester en contact avec le monde, avec vous, avec mes obligations professionnelles.. la technologie moderne ne nous laisse aucune excuse.. je peux bosser, même au fond de ma couette, entourée de mes montagnes de mouchoirs et boîtes de médicaments..

    Je suis déçue.. déçue par moi-même car je réalise que l'inspiration me fait défaut, je réalise que une fois happée par la routine (pas si passionnante d'ailleurs), je n'écris plus, je ne m'exprime plus, je délaisse mon jardin secret qui me fait tant de bien et qui me procure tant de soulagement.. Je me connecte sur cette page quotidiennement, je scrute cette page blanche, cherche le fil de mes mots, et découvre avec horreur que rien de bien passionnant ne vient dicter le geste de mes mains.. Mes amis c'est bien pour ne pas donner de la futilité que je m'abstiens de taper sur mon clavier..

    Parlons de moi (il est bien fait pour ça ce blog non? soyons un tantinet nombrilistes.. je demanderais de vos nouvelles plus tard..)..

    Le boulot, comme à son habitude, monopolise le 3/4, pour ne pas dire la totalité de mes journées.. sueurs froides, inquiétudes, coups de speed, paperasses, coups de fils et réunions..

    La santé... vous savez.. un microbe furieux a fini par se déclarer, et a eu raison de mon énergie débordante.. mais ce n'est qu'une affaire de quelques jours.. si ça tenait qu'à moi je serais déjà dehors en train de faire bronzette.

    La fête.. pas de fête.

    Les amis.. sans commentaires.. les rares personnes que je considérais comme tel m'ont prouvé (texto à l'appui) que je n'étais qu'un potentiel bout de viande potentiellement baisable (âmes sensibles, changez de blog). La sanction fut radicale, et la solitude d'un retour fracassant. Peut-être que je devrais sérieusement me rabattre sur la gente féminine, mais quand je passe un weekend entier avec certaines, et que l'ultime et unique sujet de discussion consiste à comérer sur la population casablancaise, je n'ai aucunement envie de réitérer l'expérience.. Perso je ne saurais jamais alimenter le débat sur X qui trompe sa femme ou Y qui s'est faite virée parce qu'elle refusait les avances de son patron qui, en passant, portait des chaussettes vert pomme samedi dernier à la bodéga.. désolée.. je ne peux pas.. c'est viscéral, je ne pratique pas le sport national..

    Les amours.. vous n'avez qu'à relire le paragraphe précédent.. ça ne me donne pas envie de trouver compagnie.. celui qui voudra trouver place dans mon coeur devra suer sang et eau pour y parvenir.. aigrie.. aigrie que je suis ces temps-ci..

    Le sport.. je m'acharne, je m'obstine, trois séances intensives de spinning, cardio et gym par semaine, sans oublier un peu de piscine histoire de rester en contact avec mon élément de prédilection.. ça calme, ça requinque, et ça défoule.. (ça rafermit aussi!!)

    Et sinon, vous, ça va?


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