• Bonsoir Ô cher espace, cher lieu d'épanchement..

    Bonsoir pauvre petit blog abandonné..

    Je te crie en dedans, espérant un doux écho..

    Ecrire dans tes pages blanches me manque, partager avec ces amis des soubressauts de l'existence et les relire des années plus tard.

    Je ressentais combien tu me comprenais, en me permettant de m'étaler, de m'épancher et être moi-même.

    Les ridules viennent imperceptiblement s'installer aux coins de mes yeux, et je ressens encore et toujours que je suis toujours cette même personne, cette même femme qui continue de se perdre dans un environnement qui ne lui ressemble pas.

    Ô cher espace, les années ne changent pas qui nous sommes réellement. Nous avons beau mélanger nos couleurs primaires, les atténuer de blanc ou de noir, elles résistent, tapies au fond d'un vieil égoût vieillissant de nous-mêmes, et finissent un beau jour par vous péter dans la face! 

    Splash !! 

    Le rouge, éclatant et vif, de notre sauvagerie, et de nos révoltes,

    le bleu, royal et ponctué de turquoise, de notre idéalisme, de notre romantisme outrageusement fantasmagorique,

    Le jaune, solaire et aveuglant, de nos rêves les plus fous, affamés d'aventures en tous genres.

    Non, Ô espace,

    on traîne le pinceau dans un vieux taupe, fidèle à cette pourriture de routine,

    un fadasse beige, qui nous laisse tout penaud le matin, face à un décevant reflet de nous-même dans la psyché,

    un vert délavé, qui vient voiler nos exceptionnels projets de voyages éxotiques,

    Un orange bien trop fade, qui cloue au mur ta bonne amie la créativité, et qui te donne des envies de meutre(s)!!!

    Ô espace, Ô chers amis lecteurs et auteurs, je suis de retour, moi ET mes vieux démons... Qui trinque à ma déprime inKolore??

    Un commentaire, un seul, et je balance tout!! Je suis un trop plein de mots qui ne réclame qu'à s'étaler !!!


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  • Ce bon vieux "28 Décembre 2007" a trôné plus de trois longues années en page d'accueil de cette relique du monde virtuel!!! Coucou mon bloguinou d'amour, comment va mon roudoudou à moi, mon journal du web que j'aime tant??? Areu areuuu....

    C'est fou comme les années fusent et passent, sans même en prendre conscience. Pour ma part, ces trois dernières années se sont carapatées plus vite que l'éclair, malgré leur dense contenu... J'aurai été tellement plus intelligente de maintenir le rythme de l'écriture, et pouvoir ainsi me relire, comme je le fais furieusement depuis deux jours ça et là à différentes heures de la journée.. Je me régale de relire ces vieux textes, et me surprends moi-même, découvrant à quel point le temps a eu d'impact sur moi, ma personnalité, mes attentes de la vie, mes angoisses et mes joies.

    Une chose est sûre, mon besoin d'écrire se manifeste en session mal être, c'est certain, il suffit de voir mon état moral de ces derniers mois pour en faire le constat : étaler de jolis mots sur la toile pour matérialiser nos plus sombres pensées (en passant il vaut mieux les écrire plutôt que de les laisser se nécroser tout au fond de soi!!) 

    Me revoilà, du haut de 28(29...) ans, à une tout autre étape de ma vie, qui, me semble t-il, a commencé il y a déjà un bon bout de temps... Les aléas de l'existence ont un tout autre goût, parfois paisible, souvent amer, et surtout, surtout, beaucoup moins passionnant, moins excitant.

    Je me dis, en écrivant ces quelques lignes, que c'est là l'occasion de se réconcilier avec soi, avec ses projets, et ses coups de folie, et peut-être même l'opportunité de mettre noir sur blanc de vraies promesses que je me ferais à moi-même, et de me lancer de vrais défis de vie, parce que le terrible constat que je peux faire aujourd'hui est que nous ne sommes plus si nous ne nous accrochons pas à nos rêves de bien-être, d'aboutissement, d'épanouissement... 

    Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, je vis passivement, je regarde ce long train passer, chaque wagon me rappelant des bribes de l'ancienne moi. Je n'ai jamais voulu ça, je n'ai jamais souhaité une vie aussi ennuyeuse, si déprimante et si BANALE.

    Lire ces anciens posts me rappelle davantage ce que j'ai toujours été : impulsive, passionnée, (parfois) complètement barrée.

    Aujourd'hui, je suis sympathique, léthargique, stoïque, hypocrite. 

    Au secours!!

    Eh bien ça promet!! Je laisse ce post à titre d'introductif, je reviendrais bien assez vite pour noircir de fraîches pages de toutes mes tortures pleinement saturées de "moi", "je"..


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  • Une absence.. et quelle absence.. j'ai égoïstement privilégié le monde réel le temps d'un été chargé en surprises et en émotions... je vous prie de ne pas m'en tenir rigueur..


    Mais à quel prix? je ne cacherais pas un certain enthousiasme par rapport à de nouveaux intervenants dans mon existence  jusque là paisible et plate..


    Quelques retrouvailles, de vieux amis, d'anciennes connaissances, un océan grandement tendu vers moi, me priant d'y plonger tous les jours, et... quelqu'un.. oui, oui j'avoue, j'admets, je me confesse.. mon petit coeur a.. comme qui dirait.. flanché.. il s'est penché sur une douce personne, qui m'a apporté ces deux derniers mois bien des tendresses.. une présence dont j'avais oublié la saveur, et que je re-goûte avec une certaine délectation, un plaisir non dissimulé..


    Mes amis, je suis tout simplement allée puiser un peu de bonne humeur, de positivisme dans le monde réel, afin d'approvisionner mes écrits et de les enjoliver de plus d'optimisme..


    Personne ne sait l'issue de tout cela, mais le présent est doux, et je ne m'en prive pas, ignorant le devenir de demain, et expérimentant la théorie du fameux "Carpe diem"..


    Pensez-vous que le bonheur existe, même pour des gens comme moi... tourmentée à jamais, ce rayon de soleil paraît trop lumineux pour ne pas s'éteindre un jour, trop vite, trop brutalement..


    Qui vivra verra... j'ai décidé de plonger... pourvu que le jeu (?) en vaille la peine..


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  • Une crève pas possible... eh oui Saïga est malade, une belle et tendre rhinopharyngite s'est invitée dans ma petite vie, histoire de ponctuer mon quotidien de délicieux éternuements et autres raclements de gorge..

    Alors je me retrouve clouée au lit, punie, interdiction ultime d'aller au soleil (par ces beaux jours de printemps..), pour éviter que l'inflammation ne se développe..

    Mais une chose est sûre, le fait d'avoir enfin installé le net dans mon antre, ma petite chambre, me permet de rester en contact avec le monde, avec vous, avec mes obligations professionnelles.. la technologie moderne ne nous laisse aucune excuse.. je peux bosser, même au fond de ma couette, entourée de mes montagnes de mouchoirs et boîtes de médicaments..

    Je suis déçue.. déçue par moi-même car je réalise que l'inspiration me fait défaut, je réalise que une fois happée par la routine (pas si passionnante d'ailleurs), je n'écris plus, je ne m'exprime plus, je délaisse mon jardin secret qui me fait tant de bien et qui me procure tant de soulagement.. Je me connecte sur cette page quotidiennement, je scrute cette page blanche, cherche le fil de mes mots, et découvre avec horreur que rien de bien passionnant ne vient dicter le geste de mes mains.. Mes amis c'est bien pour ne pas donner de la futilité que je m'abstiens de taper sur mon clavier..

    Parlons de moi (il est bien fait pour ça ce blog non? soyons un tantinet nombrilistes.. je demanderais de vos nouvelles plus tard..)..

    Le boulot, comme à son habitude, monopolise le 3/4, pour ne pas dire la totalité de mes journées.. sueurs froides, inquiétudes, coups de speed, paperasses, coups de fils et réunions..

    La santé... vous savez.. un microbe furieux a fini par se déclarer, et a eu raison de mon énergie débordante.. mais ce n'est qu'une affaire de quelques jours.. si ça tenait qu'à moi je serais déjà dehors en train de faire bronzette.

    La fête.. pas de fête.

    Les amis.. sans commentaires.. les rares personnes que je considérais comme tel m'ont prouvé (texto à l'appui) que je n'étais qu'un potentiel bout de viande potentiellement baisable (âmes sensibles, changez de blog). La sanction fut radicale, et la solitude d'un retour fracassant. Peut-être que je devrais sérieusement me rabattre sur la gente féminine, mais quand je passe un weekend entier avec certaines, et que l'ultime et unique sujet de discussion consiste à comérer sur la population casablancaise, je n'ai aucunement envie de réitérer l'expérience.. Perso je ne saurais jamais alimenter le débat sur X qui trompe sa femme ou Y qui s'est faite virée parce qu'elle refusait les avances de son patron qui, en passant, portait des chaussettes vert pomme samedi dernier à la bodéga.. désolée.. je ne peux pas.. c'est viscéral, je ne pratique pas le sport national..

    Les amours.. vous n'avez qu'à relire le paragraphe précédent.. ça ne me donne pas envie de trouver compagnie.. celui qui voudra trouver place dans mon coeur devra suer sang et eau pour y parvenir.. aigrie.. aigrie que je suis ces temps-ci..

    Le sport.. je m'acharne, je m'obstine, trois séances intensives de spinning, cardio et gym par semaine, sans oublier un peu de piscine histoire de rester en contact avec mon élément de prédilection.. ça calme, ça requinque, et ça défoule.. (ça rafermit aussi!!)

    Et sinon, vous, ça va?


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