• un truc qui m'a bluffé.. qui n'existe nulle part ailleurs..

    je roule sur la rôute côtière, entre casablanca et Mohammédia, et arrivée à la sortie de Ain sebaa, des voitures en contre sens se déchaînent sur leurs appels de phares.. ça clignote, tous, les uns après les autres.. on dirait un ... message!!

    quelques centaines de mètres plus loin, contrôle routier, radar..

    ok, fallait ralentir, c'était donc ça..

    au final, tu te mets à faire pareil quand tu repères les vilains en premier.. c'en est presque émouvant.. mais je me demande si ce serait pas plus de circonstances de laisser les chauffards se faire prendre, histoire qu'ils prennent une leçon.. mais bon.. appels de phares ou pas, action "graissage de patte" existe et subsistera.. plus rien ne leur fait peur, sauf la mort, quand elle touche nos proches, ou quand elle nous frôle de justesse..


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  • " je fais une soirée samedi soir, tu viens!! je compte sur toi!!", m'a-t-elle radoté avec le plus grand des enthousiasmes.. ben tu vois, t'aurais ptet pas dû ma chère zinou!!

    je débarque, comme promis, vers 21 heures, après un premier apéro très légèrement arrosé.. un verre sur un estomac désert, juste de quoi retrouver un sourire volé par un tombeur à la main fainéante.. (il aurait pu m'appeler pour me dire qu'il avait prévu autre chose..)

    bel accueil, je me serais presque prise pour une rockstar.. une vingtaine de personnes, une bonne partie bien familière.. euphorique de les revoir..

    je repère direct un coin bar bien garni, annonciateur pour les circonstances d'une bonne soirée!!

    de la musique, des rires exhubérants.. pourquoi pas après tout? il est vrai que ma tête s'obstinait à répliquer inlassablement que d'être dans les bras de M. aurait été plus agréable, mais soyons réalistes.. le chemin sera long et périlleux, voire impossible à emprunter.

    je me sers illico une vodka orange, et la sirote comme si je rentrais d'un trek dans le sahara...

    je dandine, trémousse mon petit corps déja déshinibé pour l'heure.. verre à la main..

    le grand frère me scrute, sourit encore.. c'est pour moi le signe que je peux me rediriger vers la belle "absolut" qui m'appelle..

    pourquoi? une furieuse envie de lobotomiser ma cervelle.. oui.

    je continue, verre après verre, dekka marrakchia rythmant parfaitement les gorgées continues du délicieux breuvage..

    Le black out survient après le dîner.. incontournable passage aux WC (sans serrure ni verrou..).. donc livrée aux curieux de passage, ou aux maladroits et innocents pressés de libérer leur vessie.

    regards désapprobateurs, jugements hâtifs mais fondés, chuchotements dans les couloirs.. moi pas là, juste envie que l'hélicoptère dans ma tête se pose enfin.

    fréro me raccompagne, moi incapable de reprendre le volant..

    dodo de rigueur.. mal de tête matinal indétrônable..

    mais surtout une sensation bien désagréable de s'être donnée en spectacle.. on a beau n'en avoir rien à foutre de l'opinion des autres.. j'aurai bien déconné..

    ils oublieront sûrement plus vite que moi..


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  • une casablancaise revient sur son territoire, quatre années d'absence, que de changements, un Maroc autre, ou une amnésie naissante.. stupéfactions, déceptions, nostalgies chroniques.

    un olivier résolument oriental, un peu déraciné, soit, mais aux origines bien marquées.

    les yeux regardent, les pensées s'étalent.. MA vie nouvelle réclame un témoin, égoîstement. ne pas laisser s'échapper les échos de cette reconstruction.  


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