• couple (Stéphane Paquette) 

    ah... clavier, écran, page blanche amie, assoiffée de confidences, potins et autre révélations..

    A peine rentrée chez moi après une tranquille journée de travail (cette semaine fut relativement tranquille et douce... ), une fraîche humeur planant dans l'air, un début de soirée tranquille, une oisiveté sereine, un je ne sais quoi de pas désagréable.. Il est vrai que les beaux jours pointent le bout du nez, et ça a le don de me faire positiver.. eh oui narguons ces pauvres exilés sur l'île de Paris, quoique certains échos me firent savoir que soleil sous tour Eiffel ravit citadins aujourd'hui.

    C'est décidé, je proclame officielle mon échappée quotidienne en mer chaque midi.. parfait pour se remettre sur pieds, un saut hâtif après le déjeuner sur le bout de plage (encore bien tranquille en ce début de saison estivale, et quel bonheur d'en profiter égoïstement, dans l'apaisement et le réjouissement total), baignade, bain de soleil, humage d'air marin, mmmm je me languis déjà.. demain toute une journée sur ce sable qui m'est si cher...

    En dehors de mon hymne à l'adoration de l'océan, je soupçonne en moi-même des envies de révélation en tant que femme.. une féminité naissante, plus affirmée, se réveille, probablement avec le beau temps, et la saison des maillots de bain.. envie de talons, envie de jupons, envie de bisous..

    Il a re-surgi dans ma petite vie, brusquement.. il ne supporte plus l'attente, à chaque fois qu'on se parle il est secoué par cette envie puissante de venir me voir.. cette fois-ci il semble plus décidé que jamais.. je ne sais plus quoi penser..

    Il cherche un vol pas cher, il court après son salaire, il veut venir après-demain.. il me l'a annoncé avant-hier.. viendra-t-il pour de vrai?

    Je ne vous ai pas raconté.. c'était la dernière semaine de mes études de l'autre côté de la Mediterranée, j'étais au milieu de mes cartons, bivouaquant ici et là chez mes amis. On s'est rencontrés un soir, par le billet de connaissances communes.. une rencontre douce et chaude, des regards échangés, des discussions partagées.. une nuit blanche au bord de l'eau, un lever de soleil , une brise marine matinale, et pas le moindre toucher.. il est beau, tendre et intéressé..

    Mais rien n'a joué en notre faveur, amis se sont ligués contre nous, ont fait le nécessaire pour que jamais lui et moi ne soyons réunis.. Santa Barbara.. incroyable, impensable, inimaginable.. son meilleur ami, pour me séduire sans aucune concurrence, me fait savoir qu'il est dans les bras d'une autre, et lui me croît dans les bras de son meilleur ami.. (c'est toujours embrouillé dans les Santa Barbara..)

    Bref, rien ne se passe, je m'en vais, avec un peu d'amertume, et un semblant de frustration.. "que ce serait-il passé si.." mais non.. ce n'est que bien après, avec quelques milliers de kilomètres entre nous, que s'est dévoilé le pot aux roses.. (poteau rose??)

    Je voudrais le voir, et savoir.. un moment de douceur, mais la déception me fait peur.. cette hypothèse me fend le coeur.


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  • Un dimanche comme je les aime, un dimanche où je termine ma journée par une soirée, une soirée que je termine devant cet ordi, avec une pensée quelconque à partager.

    Une terrible envie de compagnie, de câlins, de douceurs, une terrible envie de présence, de mots doux, de chaleur...

    J'ai pris un verre ce soir avec une amie, son mari, ses voisins. Une belle équipe, amicale, sympatique.

    Une amie que j'apprécie suffisamment pour avoir envie de la voir davantage, un mari dont les yeux trahissent manifestement l'envie de me déshabiller, des voisins français, intégrés et heureux d'être expatriés malgré le choc de voir des cadenas aux frigos dans les maisons locales..

     Une agréable soirée, qui a le don de s'éterniser devant cet ordi. Une grosse semaine pointe le bout de son nez, une semaine visiblement éreintante, mais peu importe, il est temps de se redynamiser, de trouver un second souffle à ce quotidien trop peu enthousiaste.

     


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  • Souviens-toi, ce soir-là, cette nuit si particulière, où les vapeurs de l'apéro avaient innondé mes neurones, où le volant s'est avéré être mon allié de ce moment, Ben mon amant de cet instant, la route le prolongement de mon désespoir.

    Souviens-toi que cette nuit-là je désirais te parler, et j'ai accouru pour écrire, soulager, exorciser, partager.

    Ce soir me projette violemment dans cette nuit-là, alors que sobrement je fais l'inventaire de ma situation actuelle..

    Une gorgée, un mot, un mot, une gorgée.. j'arrive, j'y viens, les mots s'échappent lentement mais sûrement..

    Laissez le breuvage faire son petit effet, il se disperse doucement dans toutes les parcelles de mon corps. La texture de ce délicieux Bailey's coule et s'étale de ma bouche vers ma gorge, se répandant mielleusement dans mon estomac, laissant sur son passage une agréable sensation chaude et fraîche à la fois. je ferme les yeux quelques secondes et essaie de sentir son parcours, ses déplacements dans mon organisme..

    Mon verre est vide, je reviens.

    {...}

    Voilà, me revoilà.. simultanément que j'écris, je me demande si je pourrais m'intéresser moi-même à ce que je raconte.. parce que la subjectivité m'empêche de déterminer si cet engouement que j'ai pour la confidence anonyme susciterait un intérêt quelconque... bref! trève de parano à deux balles..

    Ce soir, je ressens plus que jamais cette solitude intense, mais paradoxalement j'affiche un large sourire à mon écran, me résignant et, décidée à combattre mes états d'âme.

    En ce samedi soir, une jeune femme de 23 ans, festive, active et sociable comme moi devrait être devant son armoire, à choisir sa tenue pour la soirée, jonglant habilement entre portable et mascara, sans négliger, bien évidemment le déhanché synchro avec la musique qui s'échappe de la télé ou de la chaîne hi-fi, histoire de se mettre dans le "mouv'" de ce qui s'annonce être une bonne soirée..

    Description exacte... :

    t-shirt noir délavé (qu'on porte exclusivement à domicile), pantalon de sport noir (exclu maison ou plage aussi), converses usées, débraillées et ouvertes, cheveux décoiffés, mi attachés (le truc immonde..), assise sur le rebord de mon lit, télé éteinte, musique années 70 qui résonne violemment dans la pièce( "I can't live, if living is without youuuuuuu"), maison déserte (le reste de la maison est plongée dans le noir total.. très rassurant), les chiens qui aboient (signe qu'il va falloir tôt ou tard les balader un peu...), pas encore dîné, et pas très envie de s'affairer en cuisine (le jeûn nocturne est perceptible..)...

    C'est une évidence, je vais terminer ce que je suis en train de faire, je vais enlever ces converses, convertir la position assise, en horizontal, appuyer sur le bouton rouge de la télécommande, et végéter devant un bon navet américain.. comme je les aime.. avec, une fois de plus, une Kate Hudson qui se fait séduire par un appolon qui l'aime éperduement..

    Et moi, je suis là, seule, dans ma pièce, mais le sourire aux lèvres..


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  • Je me rends compte, en entamant ce texte, que cela faisait bien longtemps que je ne l'avais fait.. quel horreur quand on se retrouve happé dans les zigzags du boulot, les virages de la vie quotidienne, la sinuosité de la journée...

    Je me languis secrètement de ces tête-à-tête avec mon clavier et mes pensées, fantasmes doux et confidences existentielles, rapports journaliers et fureurs nocturnes..

    Je me languis de ne plus lire les gentillesses de mes posteurs, les bribes de vie de mes auteurs, qui donnent vie à ce bout de virtualité profondément vivant et chargé en émotions; parcourant certains des textes de mes archives, je retrouve des sanglots, des frissons, des coups de gueule...

    Suffit le silence..


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  • eh oui une St valentin sans valentin, mais...

     avec une belle ration de frites, une tranche de camembert, un bon film,.. et ma couette!!!

    Royal, énorme, délicieux, pas même une pointe d'émotion.. aucune envie de me taper le resto avec mon potentiel futur mien, aucune envie de chercher dans tout le maârif ce qui pourrait le satisfaire, aucune envie de me maquiller, me coiffer, me manicurer pour lui paraître plus séduisante que jamais..

    Non, sérieusement heureuse de ne pas ressentir une seule pointe d'amertume quant à ma single-ité actuellement tendre et inopérante..  passée la période où me morfondre sur la carence câlinaire était proéminente et omniprésente.

    Tout va bien, je vais bien ... juvamine!!!

    Mes chères Valentinettes dépareillées, mes tendres Valentins esseulés.. GARDEZ LE SMILE!!


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