• mon Noël à moi..

    j'achète une bouteille de Rosé, je prends le soin de la mettre au frais. Lou doit me rejoindre pour la soirée.. une soirée entre nanas me paraissait être une bonne idée pour un Noël solitaire..

    une heure plus tard la miss m'appelle pour me prévenir d'un changement de programme : elle ne viendra pas.. problème d'autorisation familiale.. à 23 ans (ah oui, on est au Maroc!!)..

    donc je me résigne, ouvre ma bouteille et regarde Cauet débiter ses conneries..

    Re-coup de fil de Lou qui annonce du changement : "prépare-toi on va en boîte!! je passe te chercher dans une demie-heure!"

    pourquoi pas après tout.. au point où j'en suis.. ce n'est pas une mauvaise chose de se plonger dans une atmosphère plus festive que celle de mon plateau-télé-rosé.. voir des gens, danser, ..

    je me prépare, activement, je mets de la musique, histoire de me remettre dans le "mouv'".. verre à la main, sirotant l'énième bulle..

    au bout du compte, je me suis réveillée ce matin, seule, frigorifiée, courbaturée, sur mon canapé dans une position ce qu'il y a de plus inconfortable, sans nouvelles de Lou (je l'attend au tournant elle..) ni de sensation de lendemain de fête..

    Joyeux Noël..


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  • il etait une fois une petite fille qui s'appelait Estelle.. elle avait 8 ans et vivait avec sa maman, une femme tres amoureuse de l'ocean. elle y a d'ailleurs inclue sa fille qui voyage avec elle aux quatre coins de la planete pour decouvrir de nouvelles eaux, de nouvelles côtes, de nouveaux lagons.

    Estelle etait jeune et ne se livrait que tres peu.. elle avait perdu son pere tres tôt, et ne connaissait de la vie que ce que sa mere lui montrait.. elle se nourrissait des pulsions de sa maman.

    apres bcp de voyages, la mere d'estelle decide de faire bon usage de ses economies et fait l'acquisition d'un petit voilier. la côte ne lui suffisait plus.. avide de son ocean, de ses sensations, elle ne voulait plus les contourner.. elle voulait y baigner, traverser ces etendues de long en large, en faire partie.

    mais ce voilier avait vraiment une histoire.. un vieil homme le vendait, le coeur lourd et brisé.. il l'avait fait naitre de ses propres mains, avec l'aide de son fils, et de son petit fils. ce voilier avait traversé encore plus sa paisible existence que la mer elle-meme. il sortait les voiles les dimanche de grand vent, et emmenait avec lui ses deux moussaillons, symbolisant ainsi les trois generations de sa famille. il les emportait, loin de la terre, loin de la vie, de cette jungle infinie, ils goûtaient a d'autres horizons, le vent marin emportait la perversité de ce nouveau monde.

    mais aujourd'hui les enfants sont partis, ils sont grands, ils travaillent, loin de ce port, loin de ce vieil homme et de ses voiles, qui n'ont plus qu'un amer goût de passé à jamais perdu..

    il ne navigue plus, il reste sur le port, le regarde parfois mais n'ose  l'approcher.

    c'est ainsi que la mere d'estelle découvre ce voilier, et decide d'en faire sa maison, son abri, sa cage dorée..

    Estelle, donc, etait sur ce bateau, qui, tanguait de babord a tribord(je n'ai jamais su lequel etait quoi!!), et son coeur en faisait autant.. elle avait peur, peur de cette infinie aquatique, sans ombre, sans empreinte, de l'eau devant, de l'eau derriere, de l'eau partout..

    la petite fille se sentait desarmee, perdue, noyee, mais pour rien au monde elle n'aurait dit une telle chose à sa maman.. elle allait s'habituer, elle allait apprendre à aimer, tout comme sa maman, elle se delecterait de ce bleu intense.

    un jour, ensoleillé, et brûlant comme depuis quelques semaines, Estelle etait dans sa petite couche, dans la cale du bateau. elle se languissait, de la terre, des autres enfants, de l'herbe verte, du sable qui se faufile sous les vêtements et qui la rendait folle pourtant, mais ce sable lui manquait..

    un bruit lui faisait tendre l'oreille.. la coque du bateau faisait résonner un "toc", comme si.. sans plus attendre, elle repond par un autre "toc"..

    Estelle est stupéfaite, passionnée, attentive, captivée.. comme elle ne l'a jamais ete depuis le debut de ce periple..

    deux "toc", encore.. elle etait fascinée..

    Estelle court, sort de la cale, et cherche des yeux "toc".. mais rien.. du bleu, partout, inerte, et immense.. et pas de "toc".

    Estelle.. petite Estelle, ne soies pas triste..

    un autre jour, encore plus de soleil, et autant d'ennui et de tristesse dans les yeux d'Estelle.. "toc" etait de nouveau dans cette coque.. ou derriere.. il la rappelait: "toc!", "toc toc!", .. cette fois-ci elle le verrait, elle en etait sure!

    elle court aussi vite que ses jambes le lui permettent, et se penche au dessus de la barre.. "toooc!!! toooooc!!". elle se penchait encore, et criait encore.. mais son petit corps leger succombe au poids de la gravité, et Estelle.. est happée par l'ocean!

    maman apercoit une silhouette tomber.. "ESTELLE!! ESTELLE!"

    Estelle est partie, et tout aussi vite, l'ocean est parti du coeur de sa maman..

    son âme avait emporté son rayon de soleil..


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  • Depuis des années, je m'initie à la peinture, la sculpture, la photo, le web art, ... tout ce qui pourrait être un vecteur de mes émotions, tout ce qui pourrait constituer un exhutoire pour moi.

    ce qui reste assez surprenant est le contenu de toutes ces formes d'expression.. je m'évertue, inlassablement à dessiner des corps nus, des femmes plus particulièrement.

    Non, il n'est plus nécessaire de rentrer dans le débat de mon identité sexuelle.. déjà fait, refait, repris par tous mes proches à la vue de ma "pratique artistique", et par moi-même après les avoir écoutés polémiquer sur le penchant bizarre que j'ai à peindre des nanas à poil!

    Et bien non, je suis sûre de mon hétérosexualité (il n'y a aucun doute sur l'adoration que j'ai pour les rapports hommes-femmes..), mais une chose est certaine : je voue une admiration assez conséquente pour la plastique féminine (pas la mienne, je parle de la généralité! c'est pas du narcissisme..)

    ne me dites pas que vous ne trouvez pas terriblement esthétique toutes ces courbes, ces rondeurs, ces formes douces qui insprent caresses et moultes plaisirs visuels.

    c'est la base même de la notion de sécurité : le cercle possède de nombreuses symboliques, mais à mes yeux surtout celle de la chaleur, de la protection (un cercle est fermé, une bulle dans laquelle on s'enferme, dans laquelle on se sent bien).

    tout ça pour dire, au bout du compte, que le nu n'est pas un choix vicieux, voyeur, ou révélateur d'une sexualité refoulée, mais tout simplement un amour de la beauté, celle que la femme offre généreusement de par sa présence.. Messieurs, ayez conscience qu'une femme est belle, mais aussi qu'elle vous projette loin.. dans l'univers de votre enfance, l'univers dans lequel vous vous sentiez en sécurité.

    Dans ses bras vous devenez enfant.


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  • oser, mais masqué.

    est-il si facile de poser nue ou nu, le visage offert?

    est-il si naturel de se donner à l'objectif?

    non, si l'on s'attarde sur ces fameuses images où les bras protègent la pudeur.

    je me donne, mais pas totalement.

     je refuse de m'abandonner.

     je me livre, mais ne m'ouvre pas.

    voiles, venez me protéger.

    main amie, viens masquer ce que d'autres ne sauraient voir.

    regardez mon corps s'il vous attire, mais vous n'aurez pas mes pensées ni mon coeur.

    car nous sommes ce que nous cachons.


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  • comment peut-on définir les réelles intentions d'un homme?

    comment peut-on distinguer entre :

        celui qui veut devenir un ami, passer des moments de complicité simples, sans aucune proximité, être un confident, bla bla bla..

        celui qui veut avoir un rapport plus charnel, qui souhaite te connaître avec "profondeur", sans aucun aboutissant d'ordre affectif (oui, celui qui veut tirer son coup..)

         ET enfin celui qui veut les deux..

    ... grand dilemme ...


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